Eosta : “Les entreprises devraient être obligées par la loi de faire face aux problématiques majeures de notre temps”
Volkert Engelsman, PDG du spécialiste en produits biologiques Eosta, a rejoint un groupe de réflexion néerlandais dans une pétition, pour le nouveau gouvernement néerlandais en formation, afin d’étendre les lois d’obligation de soins aux problématiques sociales et environnementales. D’après un plan soutenu par 25 professeurs d’université en droit des affaires, les directeurs (de surveillance) des entreprises devraient être obligés par la loi de faire un rapport formel de l’impact social et environnemental de leur entreprise.
La libéralisation du marché des capitaux et l’accent mis sur la valeur boursière ont des effets néfastes sur la société. Ils ne donnent aux entreprises aucune incitation à un comportement responsable ; plutôt le contraire. Une lettre, envoyée au gouvernement néerlandais qui sera bientôt formé, par des leaders néerlandais dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises, plaide pour l’introduction d’une citoyenneté corporative responsable dans les obligations légales des directeurs généraux et de surveillance.
Au même moment que cette lettre au gouvernement, une tribune a été publiée dans le quotidien néerlandais NRC sur cette problématique. Jeroen Smit, l’auteur, affirme : « Il est grand temps de déclarer, par loi, qu’un PDG doit aussi être un humanitaire. Parce que personne ne peut réussir dans un monde qui va à sa perte ».
Le principe du soin (ou « Care » en anglais) est l’un des principes fondamentaux de l’agriculture biologique, comme définis par l’organisme-cadre biologique international, IFOAM, il était donc logique pour Eosta de rejoindre la pétition.
Le PDG d’Eosta Volkert Engelsman a déclaré : « la crise du coronavirus provoque plusieurs questions graves : comment laisser un monde vivable à nos enfants et petits-enfants ? Tant que les entreprises sont dirigées sur la base d’une définition périmée du profit, ce n’est pas possible. Ce dont le monde a besoin, c’est d’entreprises qui contribuent aux solutions eu lieu d’aggraver les problèmes. C’est pourquoi nous insistons pour inscrire dans la loi que directeurs généraux et de surveillance doivent rendre compte de l’impact social et écologique. »
La lettre au nouveau gouvernement en formation a été écrite par Maria van der Heijden (CSR, Pays-Bas), le professeur Jaap Winter, l’auteur Jeroen Smit, l’économiste Jolande Sap, et signée par Volkert Engelsman et d’autre leaders d’opinion du domaine de la durabilité et de la gouvernance.
Une proposition de changement de loi, rédigée par le professeur Jaap Winter, et soutenue par 25 professeurs en droit des affaires, a été préparée en 2020 et peut être lue en ligne ici (en néerlandais).
Eosta, avec Nature & More sa marque commerciale et son système de transparence, est le distributeur de fruits et légumes biologiques le pus innovant d’Europe. En 2018, l’entreprise a remporté le Prix du roi Guillaume 1er de l’entrepreneuriat durable et en 2019 le prix européen de l’environnement pour les entreprises. Son fondateur, Volkert Engelsman, a été élu n°1 dans le Top 100 des néerlandais durables en 2017. Voir aussi www.eosta.com et www.natureandmore.com.
FIN DU COMMUNIQUE
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